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Si la littérature sur l’alcoolisme est abondante et fort diverse, la question de l’abstinence et du rétablissement y occupe malheureusement et paradoxalement la portion congrue. Pourtant, la prise de conscience que vivre sans produit dans la durée est non seulement possible, mais surtout tellement plus enrichissant et épanouissant pour soit et ceux qui vivent dans l'entourage est absolument essentielle à faire....
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Anne Mangeot est une malade alcoolique abstinente. Elle le revendique par les mots. Sans tabou. Pour faire oeuvre utile. Il y a maintenant plus d'un an Anne m'avait adressé son manuscrit qui m'avait frappé par sa qualité d'écriture, son souffle et sa capacité d'auto-dérision. A l'époque je l'avais vivement encouragé à aller au bout de son aventure d'écriture : la publication.
C'est chose faire auj...ourd'hui et je m'en réjouis pour elle et pour toutes celles et ceux qui prendront le temps de le lire. C'est un bonheur de lecture, il est si rare qu'une femme se livre avec autant d'honnêteté sur sa dépendance. Un livre à lire et à faire lire ...
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Les mots qui vont surgir savent de nous ce que nous ignorons d'eux (René Char).
Forgé par deux termes bretons du langage usuel et divin : bara, le pain et gwin, le vin, ce mot français désigne pourtant l’incompréhensible, le barbare qu’on ne peut comprendre.Selon le dictionnaire, il apparaît dans les auberges à la fin du Moyen âge au moment où les routes maritimes et terrestres plus sûres permettent à quelques Bretons de s’aventurer hors de leur frontières et de se mêler à la table des autres pour manger et boire ensemble.
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Etre vivant sur terre, se relier aux éléments de notre environnement, prendre le temps de respirer, humer la brise ou son absence...
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